Les coulisses de l'histoire de Khaven

Les coulisses de l'histoire de Khaven

C’est au Chili, pendant un stage en hôtellerie que l’histoire de Khaven commence. Je découvre les maillots de bain sans coutures un soir sur Instagram. 
L’idée est plantée et elle ne me quittera plus. 
Quelques mois plus tard, je m’installe en Australie et je découvre l’art de vivre en été perpétuel. 
Je travaillais en tant que serveuse et passais tous mes moments de libre à rêver de ce projet qui me trottait en tête depuis un moment déjà. 
Quand je ne travaillais pas, je lisais des biographies d’entrepreneurs et j’essayais de structurer le projet pour pouvoir en parler à mes parents et à mes amies.. quand j’en aurai le courage.
Mes parents m’ont soutenue dès le début. Pour mes amies, l’idée paraissait un peu saugrenue. Je n’avais aucune expérience dans la mode et des fonds assez limités.. En y repensant, je devais avoir l’air très naïve.
Décidée à me lancer malgré tout, je rentre à Casablanca en 2015. 
Créer une entreprise au Maroc me paraissait beaucoup plus simple qu’en France. 
Après avoir trouvé une usine qui a accepté de me suivre fin 2015, j’avais l’espoir de pouvoir lancer la première collection pour l’été 2016 mais les délais étaient intenables et je n’avais pas envie de bâcler ce joli projet. 
J’ai alors passé plusieurs mois aux côtés des ouvrières à l’usine. J’ai énormément appris grâce à elles : le choix de matière, la complexité de la couture en fourreau, les premiers essais de tresses.. 
C’est donc en Mai 2017 que je lance la première collection Khaven, après des mois de travail et des journées entières passées à l’usine à apprendre. Mon amie Anna pose pour le shooting photo de cette première collection et cette journée reste encore aujourd’hui un de mes plus beaux souvenirs.
J’avais l’impression que tout se mettait enfin en place après des mois / années de rêve et de travail.
Pour vous donner une idée, j’avais fait produire 80 maillots (une pièce et ensemble confondus) pour cette première collection. Avec 200 abonnées sur Instagram, chaque vente était une victoire!
Je me souviens encore de ma première (et seule!) cliente le premier jour : Morgane. 
Elle est encore cliente Khaven aujourd'hui et c'est une grande fierté!
J’ai passé les 3 années suivantes à Casablanca, entre l’usine et mon appartement / bureau à essayer de faire grandir Khaven seule. 
Entre la création des collections, la mise au point, l’approvisionnement en matières et accessoires, la gestion des productions, le marketing, la préparation des commandes et le SAV, j’ai appris à gérer mon entreprise de A à Z.
J’avais la boule au ventre avant chaque lancement de collection et je vivais le moindre commentaire négatif comme un échec. 
Ces années ont apporté leur lot de remise en question et d’erreurs (coucou la production de 300 bas Mila blanc cassé avec un élastique de couleur..) mais aussi beaucoup de victoires comme le premier shooting à l’étranger, en Australie, pour la collection été 2019.. Mon clin d’oeil au pays qui m’a poussé à me lancer!
Après une année 2020 pleine de questionnements sur ma marque et son futur, je décide de rentrer en France et d’emmener Khaven avec moi.
Fin 2020, Khaven devient une entreprise française, mon amie Astrid -‘le cerveau’ dans le jargon Khaven - me rejoint et devient mon associée.
À deux, tout va plus vite et je vis son arrivée comme un renouveau pour Khaven. Toute seule j’avançais bien, à deux on fonce. Et puis qu’est ce qu’on rigole.
Malgré tous les imprévus, cette année 2021 aura été celle des heureuses premières fois pour Khaven : 
Premier bureau, premières parutions presse, Mathilde -‘l’enfant’ dans le jargon Khaven- qui nous rejoint et devient notre social media manager. 
Je suis bien consciente que l’aventure Khaven continue grâce à celles qui me soutiennent depuis les débuts et à celles qui nous ont rejoint en cours de route, alors MERCI.